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Livre de poche « Le cardinal prisonnier» de Christine Arnothy, édition J'ai Lu de 1962 en bon état.

Quelques taches par endroits (voir photos) notamment sur la couverture et première de couverture, intérieur frais.

Résumé :

En 1956, au moment de la révolution hongroise écrasée par les chars soviétiques, le cardinal Mindszenty se réfugie à l'intérieur de l'ambassade américaine à Budapest. A partir de ce fait historique, Christine Arnothy imagine son existence pendant vingt ans dans le huis clos de ce bâtiment intouchable par la police.

Un savant américain de Princeton se fait inviter à l'ambassade. Lors d'un rendez-vous secret, il propose un marché à Mindszenty " Je me sais condamné par un cancer. Je voudrais mourir ici. Vous partirez avec mon passeport et je serai enterré à votre place." Le cardinal hongrois refuse l'offre, il ne veut pas quitter sa terre natale, ni son peuple. Entre l'homme de Dieu et l'Américain athée un dialogue s'engage. En arrière-plan, nous découvrons la vie quotidienne des Hongrois étouffés par la dictature soviétique.

Cette lecture n'est pas seulement un roman qu'on ne lâche pas, mais aussi un document historique qui rappelle que la première tentative pour ouvrir le rideau de fer a eu lieu en Hongrie en laissant les cadavres et les coeurs sur le pavé.

Christine Arnothy est dès son enfance confrontée à trois langues : l'allemand, le français et le hongrois. Pendant le siège de Budapest (occupé par les Allemands et encerclé par l'armée soviétique), réfugiée avec ses parents dans la cave de l'immeuble où ils habitent, elle tient un journal quotidien. Après son départ clandestin en compagnie de ses parents, elle se réfugie en Belgique. En 1954, elle gagne avec son journal de guerre le Grand Prix Vérité d'un quotidien français, Le Parisien libéré, et entre ainsi dans les lettres françaises. Le récit est publié à Paris en 1955 sous le titre 'J' ai quinze ans et je ne veux pas mourir' qui connaît, en quelques mois, un succès retentissant dans le monde entier. 'Il n'est pas facile de vivre', le second roman autobiographique de la romancière parait deux ans plus tard. Tout en poursuivant une carrière internationale, elle épouse en 1964 le directeur général du Parisien libéré, Claude Bellanger. Depuis le décès de son mari (en mai 1978), Christine Arnothy partage son temps entre Paris et Genève où elle ne cesse d'écrire des romans comme 'Toutes les chances plus une', 'Une rentrée littéraire', 'Le Cardinal prisonnier' ou 'Embrasser la vie' ainsi que de nombreuses nouvelles pour les magazines : Elle, Marie Claire, Cosmopolitan, Les Nouvelles Littéraires ou encore La Revue des deux mondes.

372 pages

Dimensions: 16,5 cm X 11,5 cm X 2,75 cm.

Poids: 503gr.

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Livre «Le cardinal prisonnier» C. Arnothy, ed. J'ai Lu 1962
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